En France, il existe deux types de discrimination :
• la discrimination directe lorsque qu’une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre, à situation comparable en raison d’un motif discriminant.
• la discrimination indirecte est plus implicite et plus neutre en apparence mais elle prive une personne d’un avantage en raison d’un des motifs discriminants. Par exemple, refuser une prime aux salariés à temps partiel est discriminant de manière indirecte si 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes.
• de son origine, de son âge, de son sexe, de son nom de famille, de son lieu de résidence, de sa situation de famille,
• de son apparence physique, de ses caractéristiques génétiques, de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa situation de grossesse,
• de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre,
• de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur,
• de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race,
• de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de son exercice d'un mandat électif, de ses convictions religieuses,
• de sa domiciliation bancaire,
• de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français.
Attention, toute discrimination n’est pas sanctionnée. Par exemple, il existe des cas de discrimination positive pour l’emploi des jeunes ou des personnes en situation de handicap.