Comme le présente l’article du journal Le Monde des dimanche 21 et lundi 22 juin 2020 (ci-dessous), la société française André, actuellement en redressement judiciaire, ne trouvera pas de repreneur. Ce redressement judiciaire avait été demandé le 1er avril par le PDG de la maison mère, Spartoo, Boris Saragaglia.
Un contexte déjà difficile pour les salariés
Sous couvert de pertes trop importantes dues à la fermeture des magasins pendant le covid-19 – aussi subie par les employés – les responsables de l’enseigne mettent en avant un déficit qui ne fait que de s’aggraver. Les employés pointent de leur côté la mauvaise gestion de l’entreprise depuis sa reprise par le groupe Spartoo en juillet 2018.
La faillite de l’enseigne de chaussures risque de laisser sur le carreau ses 412 employés, dont plusieurs qui ont fait leur carrière entière chez André. Les salariés et les représentants du personnel ont fait appel à notre cabinet pour défendre leurs droits dans cette affaire.
Malgré les difficultés, la direction a écarté la possibilité d’un Plan de sauvegarde de l’emploi, pourtant largement plébiscité par les élus syndicaux. Depuis, les salariés vivent avec la peur au ventre et la sensation que le temps de leur entreprise, et donc de leur emploi, est compté.
La défense des salariés jusqu’à la fin de la procédure de liquidation
Les salariés ont déjà accusé le coup de leur reprise par Spartoo en 2018. Depuis, leur quotidien s’est retrouvé complètement chamboulé. Devant s’adapter à une restructuration qui n’a manifestement pas porté ses fruits, beaucoup d’entre eux se retrouvent aujourd’hui au bord du burn out.
Nombreux sont ceux qui sont plongés dans l’angoisse de ne jamais pouvoir retrouver un autre travail. Après des dizaines d’années de boîte chez André, sans diplôme et à quelques années de la retraite, certains ont donné toute leur carrière à cette entreprise.
Il est nécessaire que notre cabinet spécialisé dans le droit du travail prenne la défense de ces salariés pour qu’ils soient indemnisés à la hauteur de leur ancienneté. Les représentants du personnel attendent le financement d’un plan social qui avait été accordé en 2018. Nous nous efforcerons de les accompagner pour obtenir le respect de cet engagement.
Le cabinet Howard reste déterminé pour apporter son conseil et son soutien aux représentants du personnel et à tous les salariés dans cette situation de liquidation. Dans un contexte particulièrement anxiogène où l’insécurité est le quotidien, il est plus que jamais nécessaire de lutter pour la défense de leurs droits au travail.